Et si on changeait de perspective?
Jetons un coup d’œil à la gestion du changement, une discipline qui me tient particulièrement à cœur, sous un autre angle. Bien que ce ne soit pas toujours évident pour tout le monde, cette pratique a beaucoup évolué depuis qu’elle a gagné en popularité.
On oublie trop souvent que, même si la gestion du changement a apporté une immense valeur en mettant l’humain au cœur des transformations, elle n’a jamais été conçue comme une solution miracle. « Comment ça, ce n’est pas une solution miracle? » pourriez-vous demander (à la blague, bien sûr).
Eh bien, tout comme Agile, la gestion de projet (PMP), la cybersécurité, la science des données ou la gestion des risques, la gestion du changement est un outil — pas une baguette magique pour régler tous les problèmes organisationnels.
Quand les organisations ont réalisé que les projets échoués manquaient souvent d’un bon accompagnement au changement, on a cru avoir trouvé la recette gagnante. « Eurêka! On a enfin la clé du succès! » Mais non, pas tout à fait. Comme toute autre discipline, la gestion du changement n’est efficace que si elle est bien appliquée, par les bonnes personnes, et dans les bonnes conditions.
Assez de modestie — même si elle ne résout pas tout, la gestion du changement demeure essentielle. Ne pas préparer adéquatement les gens ou ne pas s’assurer que les solutions fonctionnent pour ceux qui sont touchés est une erreur que les organisations ne peuvent plus se permettre.
La clé, c’est l’approche : il faut le bon dosage, le bon niveau d’intervention, le bon positionnement, et plusieurs autres facteurs de succès. Sinon, même les meilleures stratégies peuvent tomber à plat.
Naviguer les défis en trouvant des solutions réalistes
Le parcours des professionnels en gestion du changement n’a jamais été simple. En période de restrictions budgétaires ou de turbulences économiques, cette pratique est souvent la première à être mise de côté.
Et parfois, les attentes sont irréalistes. Certains espèrent régler tous les enjeux organisationnels grâce à la gestion du changement, même si on vient de dire que ce n’est pas une solution miracle. D’autres fois, on nous demande de tout faire avec presque rien, et il arrive qu’on remette carrément en question notre valeur. On entend même des décideurs dire : « Les chefs de projet ou les analystes d’affaires ne peuvent-ils pas s’en charger? »
Ce qu’il faut, c’est une approche cohérente avec la réalité. Une solution qui tient compte des attentes, des contraintes, et qui vise à créer de la valeur avec un effort minimum, sans compromettre la qualité. Il ne s’agit pas de faire moins — il s’agit d’être réaliste, de se concentrer sur ce qui compte vraiment, et d’accepter que la perfection n’est pas toujours nécessaire.
Imaginez ceci : vous êtes vendeur dans un concessionnaire automobile. Un client entre et, selon votre discussion, vous savez qu’il cherche un petit VUS avec des caractéristiques de sécurité de base, à un prix abordable. Et pourtant, vous tentez de lui vendre un VUS de luxe, pleine grandeur, dans la version la plus dispendieuse. Il y a de fortes chances qu’il quitte, car ce que vous lui proposez ne correspond pas à ses besoins. C’est souvent ce avec quoi on vit, des attentes irréalistes.
Attention, cela ne veut pas dire que la gestion du changement doit toujours être minimale ou que l’effort requis est négligeable. Parfois, le client a bel et bien besoin du VUS de luxe… ou même de cinq! Le point ici, c’est que la solution de gestion du changement doit être pertinente pour l’organisation et ses gens. Ni sous-estimée, ni surestimée. Juste réaliste et adaptée.
C’est cet équilibre qui assure que la gestion du changement demeure pertinente, essentielle et génératrice d’impacts concrets.
Pourquoi je crois à une gestion du changement pertinente
C’est exactement là que le Changement fait simplement (CFS) entre en jeu. On parle ici d’effort minimal viable — juste ce qu’il faut pour générer de l’impact sans gaspillage de ressources ni complexité inutile. Je ne parle pas ici de la loi de Pareto, mais bien d’une utilisation réfléchie et pertinente de tous les outils à notre disposition.
Cette approche met de l’avant :
- Un bon calibrage des efforts en gestion du changement, selon les réels besoins du projet
- Un soutien pratique et concret, aligné sur les priorités de l’organisation
- La démonstration de valeur dans chaque intervention, peu importe son ampleur
Quand les résultats sont tangibles, la gestion du changement passe du statut de « nice-to-have » à celui de levier essentiel pour la réussite d’un projet. CFS s’assure que notre travail reste adaptable, percutant et incontournable.
Un appel à la pertinence
J’ai déjà entendu une excellente leader (et précieuse amie), Kassandra Barteaux, dire : « Tu dois toujours te demander : à qui dois-je rendre le service? »
Cette question m’habite depuis. Elle est au cœur même de notre pratique.
Nous, professionnels en gestion du changement, ne devons jamais perdre de vue à qui nous sommes au service. Qui sont nos clients? Quels sont leurs besoins? Et comment peut-on réellement les aider tout en créant de la valeur? Cet état d’esprit, c’est la clé pour rester pertinent.
C’est exactement pour ça que Changement fait simplement (CFS) repose sur les principes de pertinence, de simplicité et d’adaptabilité. Il ne s’agit pas de compliquer la gestion du changement ou d’appliquer une recette unique. Il s’agit de bâtir des approches qui répondent véritablement aux besoins des organisations et de leurs équipes, et de livrer des résultats concrets — sans perte de temps, d’énergie ou de ressources.
Laissez le Changement fait simplement vous aider à répondre à cette question. Contactez-nous pour en discuter!